En apparence, le
moteur Scuderi n’a rien de révolutionnaire. Mais une coupe verticale de ses entrailles montre que les 4 temps du moteur thermique traditionnel…sont répartis sur 2 cylindres différents. Dans le premier, un piston se charge d’admettre l’air et de le comprimer. En fonction de la charge et des besoins et, grâce à un clapet, il le stocke ensuite dans un réservoir ou le fait passer directement dans le cylindre suivant, qui se charge de la détente et de l’échappement. Scuderi annonce que cette technologie réduit jusqu’à
80% les emissions de Nox et améliore de 50% la consommation de carburant par rapport à un moteur à essence classique”. Le motoriste a confié des tests de simulation a un laboratoire indépendant, qui révèle une réduction de la consommation comprise entre 25% et 36%. La société entend encore peaufiner sa technologie, et celle testera dans les prochains mois son prototype en conditions réelles.
Vert foncé
L’électrique dans le mur
La démonstration est éloquente: l’ADAC (l’Automobile club allemand) a imposé une série de crash-tests à la petite Mitshubishi I-Miev. Bilan: l’habitacle et batteries sont intacts et systèmes de sécurité ont coupé l’alimentation électrique. Rassurant!
Vert clair
Alternatives improbables
Selon le rapport d’un groupe des spécialistes européens, L’UE comptera sur les carburants alternatifs (biocarburants, méthane,GPL…) pour remplacer les hydricarbures dans les transports d’ici à 2050. Ce serait oublier les contraintes telles que le coût d’installation des pompes, et l’échec de ces carburants dans le pays ou il n’ont pas été soutenus fiscalement.
Innovation
De l’hydrogène solaire
Utilisé notamment dans les piles à combustble, l’hydrogène n’existe pas a l’état naturel, et les méthodes pour le produire sont le plus souvant polluantes (reformage de méthane) ou très gourmandes en énergie (électrolyse). Désormais, une équipe internationale de chercheurs travaille sur une piste intéressante: l’énergie solaire pourrait être utilisée directement pour séparer l’eau en élements: oxygène d’un côté et hydrogène de l’autre. Le procedé étudié convertit les photos en chaleur (plus de 1000 C) et utilise un catalyseur en cérium pour produire de l’hydrogène, mais il requiert une eau d’une grande pureté. Actuellement au stade expérimental, le dispositif est encore loin d’une possible utilisation à l’échelle industrielle.
En bref
Une e-tron pour les petits
Audi viens de présenter une nouvelle étude e-tron (électrique, donc) à la foire internationale du jouet de Nuremberg. Inspirée par la légendaire Auto Union Type C, cette mini-Audi en alu et pseudo-fibre de carbone est un exemplaire unique. Autonome durant 25 km grâce à une batterie lithium-ion, elle atteint 30 km/h.
La model S sur la route
Tesla à lancé les premiers prototypes de son modele S, une berline éléctrique commercialisée fin 2012. Assemblée en Californie dans une ancienne usine de Toyota, elle devrait coûter moins de 60 000 $ (45 000 euro) et afficher 450 km d’autonomie.
Toyota zappe le lithium
Pour les batteries de ses modèles hybrides, le géant japonais privilégie toujours les batteries NiMH, plutot que la technologie lithium-ion, comme la plupart des constructeurs aujord’hui. Pour demain, ses chercheurs planchent sur une technologie au magnésium. La série n’est pas prévue avant 2020
L’auto, plus écolo que la nature.
Les voitures poluuent, mais c’est le lot de toute activité industrielle, humaine ou même…animale. Comme le rappelle, avec humour et patinence cette publicité Toyota destinée au marché israélien, qui compare les émissions polluantes d’une Prius III à celles émises par un mouton. L’attachant ovidé perd d’ailleurs assez nettement le match. Toyota se garde bien de préciser le détail de sa procédure de mesure, mais nous rappellons que le mouton, au même titre que ses année plusieurs kilos de méthane, un gaz don’t l’effet de serre vingt fois supérieur à celui du CO2!